Le changement climatique oblige les chercheur.euse.s à s’adapter

Les espèces vivant dans les océans subissent des modifications dues au changement climatique. Les chercheur.euse.s ont su adapter leur travail.

« Qui aurait pu prévoir la crise climatique ? » Cette phrase, prononcée par Emmanuel Macron, le 31 décembre 2022, a fait du bruit au sein de la communauté scientifique et du grand public. Le changement climatique est pourtant pris très au sérieux depuis longtemps par les scientifiques.

À la station biologique de Roscoff, les conséquences du changement climatique sont perceptibles aux yeux des chercheur.euse.s. La température, la salinité (teneur totale en sel de l’eau) et l’acidité de l’eau sont autant de facteurs qui conditionnent l’écosystème marin. Y compris sur le développement des algues, comme la dulse, qu’étudie Aurélien Baud, doctorant au Laboratoire de Biologie Intégrative des Modèles Marins. D’après lui, ces facteurs évoluent, mais pas à la même vitesse.

Des variations qui influencent le développement des algues

La température des océans est le facteur clef, celui qui connaît les plus importantes variations – et aussi les plus rapides. La quantité d’énergie générée par la hausse des émissions de gaz à effet de serre a fortement augmenté ces dernières années.  Selon l’ONU, les océans ont absorbé environ 90 % de la chaleur générée par la hausse des émissions de gaz à effet de serre, ce qui se traduit par une augmentation de la température de l’eau. Ces variations affectent durablement l’écosystème marin et donc sa biodiversité.

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De nouvelles recherches doivent encore être menées pour mieux comprendre et mesurer les conséquences du changement climatique sur l’écosystème marin. Les données actuelles risquent en effet de ne plus être valables face aux bouleversements que connaît l’océan. Bouleversements qui pourraient modifier la répartition et le développement des espèces végétales et animales en fonction de leur capacité d’adaptation.

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Victor Renouf
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